Riche de ses expériences dans le secteur financier à Londres et dans des entreprises prestigieuses telles que Bain et Goldman, Pierre-Dimitri a fait le choix audacieux de se lancer dans l’aventure de l’entrepreneuriat en 2012 en rejoignant Uber, une start-up naissante à l’époque. Il y a vu l’opportunité de marier son esprit entrepreneurial à l’immense potentiel qu’il discernait en Uber. Aujourd’hui, avec plus de 10 ans d’expérience chez Uber, Pierre-Dimitri voit son rôle professionnel non seulement comme un moyen de croissance personnelle, mais aussi comme un vecteur d’impact positif sur le monde, notamment en termes d’empreinte environnementale.

PROFIL

Métier : SVP Delivery chez Uber

Entreprise client : La Mairie de Paris

Promotion : 2005

École Partenaire : Centrale

Tu as pensé quoi du CPi ?

Ça m’a vraiment plu pour plusieurs raisons. C’était l’occasion de travailler avec des équipes mixtes, des profils un peu différents. J’ai aimé l’opportunité que ça nous a donné et aussi, de se pencher sur des sujets qui étaient un peu moins “techos”, qui avait aussi une dimension un peu plus marketing. Et puis, un peu comme les stages, mais au sein du cursus lui-même, une opportunité pour les étudiants de découvrir plus le monde de l’entreprise et du fonctionnement de l’entreprise. Je trouve qu’il y avait une communauté assez intéressante et au-delà de mon propre projet, il y avait une occasion de rencontrer d’autres groupes, d’autres projets et d’être plongé un petit peu dans tout un tas de thématiques nouvelles et variées.

Est-ce que selon toi le CPi t’a préparé pour la vie professionnelle ?

Oui, je pense, dans une certaine mesure, évidemment, il y a plein de choses qui contribuent à préparer pour la vie professionnelle quand on est étudiant. Mais je dirais le CPi, tout comme les stages et les expériences qu’on pouvait avoir en entreprise, était un programme super pertinent dans l’objectif d’affiner son projet professionnel et de se préparer au monde qui suit les études.

Qu’est-ce qui t’a motivé à quitter le secteur financier à Londres pour rejoindre une start-up comme Uber ?

Effectivement, avant de rejoindre Uber, j’ai commencé ma carrière dans le secteur financier à Londres. J’ai eu l’opportunité d’effectuer un stage chez Goldman ainsi qu’une expérience dans un hedge fund, ce qui m’a apporté beaucoup. En 2012, j’ai décidé de rejoindre Uber, qui à l’époque n’était qu’une start-up naissante avec environ cent employés. C’était le moment où la société commençait à étendre ses activités en dehors des États-Unis, et j’étais enthousiaste à l’idée de faire partie de cette expansion internationale.

“« J’ai pris la décision de partir, sans savoir exactement ce que j’allais faire ensuite, mais avec la conviction de vouloir monter ma société. »”
Pierre Dimitri Gore-Coty

Depuis plus de 10 ans que tu es chez Uber, y a-t-il eu une étape marquante qui t’a permis de lancer véritablement ta carrière ?

Je pense que l’étape importante, pour moi, a été la décision que j’ai prise en 2012 de changer de voie et de quitter le monde de la finance qui m’intéressait au quotidien, mais ne satisfaisait pas vraiment le sentiment d’impact que je voulais avoir. Et donc, au lieu de chercher en parallèle ce que je voulais faire ensuite, je voulais vraiment être actif et moteur dans ma carrière. Je voyais aussi beaucoup de gens de finance qui était là depuis dix ans, quinze ans, vingt ans et qui continuaient à dire “un jour, je ferai ma boîte” ou “un jour, je ferai si”… et donc j’ai pris la décision de partir de ce moment-là sans savoir exactement ce que j’allais faire ensuite, mais avec la conviction de vouloir monter ma société. Et c’est en fait alors que je commençais à réfléchir à des projets, à rencontrer des gens. J’ai été mis en relation un peu par hasard avec Uber et j’ai décidé, après le processus d’interview, de rejoindre cette aventure qui me semblait super intéressante.

Est-ce que tu avais des hésitations à rejoindre une petite start-up à l’époque ?

Mon hésitation principale était liée au fait que je venais de démissionner pour justement créer ma propre entreprise et devenir mon propre patron et donc mon hésitation, c’était, est-ce que je suis en train d’accepter le premier job de salarié qui passent alors même que j’ai décidé de monter mon propre projet ? Premièrement, ce qui m’a convaincu malgré tout, c’est le potentiel que je voyais dans le modèle proposé, la société à l’époque et deuxièmement, la culture entrepreneuriale qui était proposée et qui est toujours proposée par le groupe. Ce fut une grande aventure. C’est fascinant d’avoir connu les premières années d’une société comme ça,

Dans le segment d’Uber que vous supervisez, comment le contexte environnemental actuel a-t-il impacté les opérations ?

Je pense que le premier impact clair, c’est surtout le sentiment d’une responsabilité très importante sur mes épaules, dans la mesure où la société à une échelle qui lui permet d’avoir un impact positif ou négatif sur le monde qui nous entoure. Notamment sur le plan environnemental, la société a pris de nombreux engagements publics pour verdir sa flotte de véhicules à l’échelle mondiale. L’objectif principal est de réduire les émissions de carbone et de décarboniser la flotte de coursiers, en particulier dans le secteur de la livraison, domaine dont je suis en charge. Et d’autre part, réduire les déchets plastiques, améliorer le packaging qui est utilisé par les restaurants, les commerçants avec lesquels nous travaillons. Donc, je dirais que c’est quelque chose qui est super important pour nous, sur lequel il y a beaucoup à faire. C’est une lutte qui n’est jamais finie. Mais c’est excitant d’avoir le sentiment de pouvoir avoir un vrai impact.

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