Lors de la création d’une startup, la recherche de son associé peut relever du parcours du combattant. C’est pourquoi nombre d’entrepreneurs cherchent des associés dans leurs réseaux d’amis. Mais pour beaucoup d’experts, s’associer avec ses amis pour créer sa startup est une très mauvaise idée car il ne faut pas mélanger « professionnel et personnel ». Car quand les amis-associés ne s’entendent plus, c’est le double couperet : on perd à la fois son entreprise et ses ami.e.s.
Pourtant quand on regarde l’incroyable aventure des 3 amis fondateurs de la startup à succès Smartsitting, on réalise que cette amitié était au cœur de la résilience de ces entrepreneurs. Après 2 startup lancées qui n’ont pas trouvé leur marché, c’est finalement la 3ème incubée chez Schoolab qui rencontrera le succès. Retour sur leur histoire : La 3ème est toujours la bonne !
Portrait des 3 fondateurs-amis : « On s’est rencontrés il y a 10 ans sur les bancs de Sciences Po »

À l’origine de la startup, il y a 3 amis : Edwin, Maxime et Boris. Rencontrés sur les bancs de Science Po il y a 10 ans, les amis sont depuis devenus inséparables.
Tous les trois rêvaient d’entreprendre. Pour Edwin l’entrepreneuriat représentait avant tout un rêve de liberté par rapport au salariat ou à la fonction publique. Mais c’est aussi devenu pour lui une occasion de grandir et d’assouvir son besoin d’utilité sociale.
Lorsqu’à la fin des études l’un d’entre eux refuse un CDI pour prioriser la création de leurs startup, le projet devient concret.
Fraîchement diplômés, les trois amis lancent deux startups dans l’incubateur de l’école
Malgré tout leur enthousiasme, la première startup lancée par le trio d’entrepreneurs pendant un an et demi se révèle être un échec.
De cette expérience ils tirent des leçons capitales. Cette première aventure leur a permis de challenger leurs convictions mais aussi de chercher un concept qui leur plaise vraiment. Après avoir finalement lancé une autre startup qui n’a pas décollé, Edwin avoue « nous avons perdu trop de temps sur ces deux projets, nous aurions dû pivoter plus vite. Mais les échecs nous apprennent beaucoup et nous ont rapprochés de l’objectif final.
Après deux échecs, le trio se lance dans une troisième startup

« Pour nous c’était évident qu’il fallait continuer à entreprendre. En tant qu’entrepreneur, le plus important est de tester nos idées et d’itérer pour comprendre ce qui fonctionne » explique Edwin. Après ces échecs, le trio ne baisse pas les bras et se réoriente sur un nouveau concept : Smartsitting, une plateforme de gardes d’enfant créatives pendant lesquelles les enfants découvrent le théâtre, les langues, les arts plastiques ou le code, avec des étudiants passionnés et inspirants. Un concept aligné avec leurs valeurs. « Nous partagions tous les trois l’ambition de construire un monde où les enfants se sentent valorisés. »
« En incubateur, l’échec est considéré comme une étape essentielle du parcours d’entrepreneur »

En rejoignant l’incubateur de startup Schoolab pour leur troisième startup, les fondateurs sont marqués par la bienveillance des autres entrepreneurs et des accompagnants. “Nous avons aimé le fait qu’en incubateur on puisse tester et échouer. L’échec est considéré comme une étape du parcours. Sur ce point la pédagogie Schoolab et Montessori sont d’ailleurs complémentaires. On a aussi appris la méthode Lean Startup à l’incubateur Schoolab. Avant d’entrer dans le programme nous faisions les choses en fonçant sans tester la demande du marché à petite échelle avant. » raconte Edwin.
Aujourd’hui , la startup Smartsitting connaît un véritable succès !

Aujourd’hui le succès est au rendez-vous puisque trois ans plus tard, le Smartsitting a accompagné 1000 enfants et a travaillé avec 700 étudiants. Cela représente 100.000 heures de garde !
En 2017, la startup Smartsitting est Lauréate du Réseau Entreprendre
Mais la plus belle réussite ?
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