Levée de fonds start-up : les pistes à explorer pour réussir

Pour une jeune entreprise, partir en quête du financement générateur de croissance est un cheminement souvent semé de difficultés. À partir d’ici, Schoolab fournit les pistes à explorer pour agrandir son champ des possibles et réussir sa levée de fonds start-up.

En France, la levée de fonds permet chaque année à des startups toujours plus nombreuses de se positionner en tant qu’entreprises pérennes dans le paysage entrepreneurial. De surcroît, la levée de fonds porte les startups sur des marchés qui outrepassent l’hexagone. Découverte des axes stratégiques de la levée de fonds start-up qui accélèrent la réussite des projets de croissance.

Comment mesurer le moment de lever les fonds pour sa start-up ?

Quel que soit le secteur d’activité de l’entreprise, mesurer le moment de lever les fonds pour sa start-up est indispensable. En d’autres termes, la levée de fonds start-up ne laisse pas de place à l’improvisation. De manière concrète, choisir le bon moment est le point de démarrage du projet de levée de fonds de l’entreprise.

En effet, l’entreprise en recherche de fonds doit agir étape par étape pour réussir. Pour ce faire, il est nécessaire d’enclencher le processus de levée de fonds avec l’inclusion de multiples étapes incontournables. Pour un ordre d’idées précis, découverte des 3 phases clés qui permettent aux startups de mesurer le moment idéal pour lever les fonds :

 

1. La phase pré-seed

Dans le cadre de la création d’entreprise, la phase pré-seed est l’étape préliminaire à la levée de fonds. Dans la plupart des cas, la phase pré-seed est financée par les fonds propres de l’entrepreneur, notamment par le biais d’un prêt personnel. Par extension, l’entrepreneur peut aussi solliciter ses proches (amis, famille,…) pour soutenir son projet de création d’entreprise.

Quel que soit la voie de financement retenue, l’objectif ultime de la phase pré-seed est de constituer le capital d’amorçage de la start-up. En somme, la phase pré-seed permet au jeune entrepreneur d’immatriculer rapidement sa société. À savoir que la phase pré-seed marque également le développement d’un premier prototype de produit, service ou concept innovant.

 

2. La phase seed

Au cours de la phase seed, la start-up obtient des fonds supplémentaires. Majoritairement, ce financement est issu de fonds capital-risque ou de business angels. En quelque sorte, cette seconde phase enclenche le développement de produits et l’élaboration du modèle économique de la start-up. C’est à partir d’ici où la société devient viable et commence à générer du chiffre d’affaires.

 

3. La phase growth

Nommée aussi phase d’expansion, la phase growth est la dernière étape de financement de la levée de fonds. À cette étape du processus, la start-up reçoit un financement supplémentaire. Ce dernier peut être issu d’investisseurs institutionnels ou de fonds de capital-risque. À travers ce nouveau financement, la start-up peut poursuivre son développement et son expansion.

Pour aller encore plus loin, la phase growth est l’étape durant laquelle l’entreprise s’agrandit et étend son offre à d’autres marchés en France, en Europe ou à l’échelle internationale. À ce stade du projet de levée de fonds, la société est en capacité de démontrer son product/market fit qui repose sur un chiffre d’affaires remarquable et un portefeuille-clients solide.

Pourquoi faire appel à un advisor pour lever les fonds de sa start-up ?

Connu également sous le nom de conseiller, un advisor est une personne qui fournit des conseils et des orientations à l’entreprise. Dans le cadre de son accompagnement, l’advisor guide la société dans sa mise en action et l’aide à atteindre ses objectifs.

Dans ce contexte, le portrait type de l’advisor peut être un consultant externe. De même, l’advisor peut être un membre de l’équipe de direction de l’entreprise. Dans tous les cas, l’advisor est choisi en regard de son expertise et de son expérience dans un domaine spécifique (Tech, industrie, food,…).

À noter que le profil du bon advisor peut être un créateur d’entreprise à succès dans le même domaine que celui de l’entreprise par exemple. En outre, le bon advisor peut être aussi un entrepreneur qui dispose d’une connaissance approfondie des thématiques clés de la start-up.

En ce sens, le bon advisor peut avoir en commun avec l’entreprise des acteurs clés des écosystèmes startup et French Tech. À cet effet, le profil idéal de l’advisor doit répondre à de multiples critères pour le bien de la start-up.

Comment trouver le bon advisor pour sa start-up ?

Trouver le bon advisor pour sa start-up est une stratégie méthodique qui consiste à cibler des acteurs qui disposent d’une expertise confirmée dans le domaine d’activité de l’entreprise (Tech, food, industrie,…).

Au regard de l’entreprise, il est essentiel de se diriger vers un advisor qui répond réellement et intégralement à ses besoins. Pour information, il est judicieux de choisir son advisor avant de réaliser un tour de table avec les parties prenantes à la levée de fonds de l’entreprise.

Dans cet ordre d’idées, l’idée est d’instaurer une relation de mentorat naturelle avec l’advisor. Dès le début du projet, il devient plus simple d’évaluer la pertinence de l’advisor quant à sa capacité à challenger et à fournir des conseils pertinents aux équipes. De cette manière, la start-up peut réellement progresser en faveur de sa croissance.

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Créer l’histoire de sa levée de fonds à succès : 3 exemples historiques made in France

Historiquement, la première start-up voit le jour en 1960 aux États-Unis dans la Silicon Valley, berceau de l’Open Innovation et du Design Thinking. Durant cette année historique, Davis and Rock, première société de capital-risque, s’implante en Californie.

En 1962, Davis and Rock réalise son premier coup de maître à travers son investissement de 280 000 dollars dans la jeune entreprise Scientific Data Systems. Créée en 1961, cette dernière conçoit des ordinateurs destinés à la Nasa.

7 ans plus tard, la vente de la participation de Davis and Rock lui permet de recueillir un montant de 990 millions de dollars. Sur la base de cette première levée de fonds à succès, la Silicon Valley crée l’histoire des startups innovantes qui construisent leur croissance exponentielle au fil des décennies.

C’est au cœur de ce lieu iconique pour Schoolab que l’essor des startups dépasse les frontières des États-Unis pour émerger en France. Cette émergence arrive dans les années 1990, période charnière qui accroît l’engouement autour des startups. Pour aller plus loin, voici 3 exemples concrets de levées de fonds à succès made in France :

 

Algolia : les levées de fonds stratégiques qui transforment la start-up en nouvelle licorne tricolore

À l’origine, Algolia est une start-up française spécialisée dans la recherche de données en temps réel pour les entreprises. En 2014, la start-up lève 1,2 million d’euros de fonds de développement consacrés à son offre de produits. Ces fonds supplémentaires permettent aussi à Algolia de renforcer son équipe.

Depuis cette année significative, Algolia continue à lever des fonds et attire des investisseurs tels que Storm Ventures, Accel et Point Nine Capital. La start-up est maintenant considérée comme l’une des meilleures entreprises de recherche de données en temps réel au monde.

En 2019, Algolia annonce une ultime levée de fonds d’un montant à hauteur de 110 millions de dollars avant son entrée en Bourse. Au cours du nouveau tour de table entre la start-up et ses investisseurs historiques (Glynn Capital, Steadfast Capital Ventures,…) cette ultime levée de fonds de la start-up la valorise à 2,25 millions de dollars.

 

Start-up Kapten : Chauffeur Privé devient Kapten pour se développer au-delà de la France

Initialement, la société Kapten est une plateforme de transport de voyageurs en France qui voit le jour en 2012. Au cours de l’année 2014, la start-up lève 1 million d’euros en seed. Le but de cette levée de fonds est de développer son application de réservation de trajets en ville.

Dès lors, la start-up Kapten développe ses actions entrepreneuriales de façon stratégique pour continuer à lever des fonds et attire des investisseurs, tels que Xavier Niel et Idinvest. Aujourd’hui, la start-up est présente dans plusieurs pays européens. En partant de ce constat, la start-up Kapten est considérée comme l’une des meilleures plateformes de transport de voyageurs en Europe.

 

YouScribe : la plateforme de publication et de distribution de livres numériques qui excelle

En 2014, la start-up YouScribe, plateforme de publication et de distribution de livres numériques, lève le montant de 2 millions d’euros lors de sa levée de fonds en seed. La mise à disposition de cet investissement permet à YouScribe de développer sa plateforme sur Internet. Cette start-up se positionne aussi en tant que leader dans son secteur en France.

Levée de fonds start-up en France : quelques chiffres clés

 

  • Qonto: plus de 115 millions d’euros levés en 2020 pour la mise en place de sa néobanque.
  • Meilleursagents.com : plus de 100 millions d’euros levés en 2020 pour son service de comparaison de prix de l’immobilier.
  • BlaBlaCar : plus de 400 millions d’euros de fonds levés en 6 étapes de financement.
  • Vente-privée.com : près de 200 millions d’euros de fonds levés en 2011.
  • Alan : plus de 140 millions d’euros levés en 2020 pour son assurance santé.

Qu’est-ce qui se passe après la levée de fonds ?

Après la levée de fonds, la start-up dispose à présent d’une transformation concrète de sa trajectoire entrepreneuriale et d’une ouverture de son champ des possibles. De toute évidence, la levée de fonds est également génératrice de soulagement. En contrepartie, il est important d’observer que la levée de fonds impose à la start-up de devoir composer avec un ou plusieurs investisseurs.

Dans cette perspective, le pacte d’actionnaires peut prévoir la place effective de l’investisseur aux assemblées générales de la société. Dans ce même ordre d’idées, le pacte d’actionnaire peut aussi prévoir que le fonds capital-risque puisse interagir par exemple dans les prises de décisions de l’entreprise.

Pour autant, la levée de fonds reste un levier qui assure la pérennité de la start-up et facilite le recrutement de ses collaborateurs. Quoi qu’il en soit, la start-up est avant tout portée par l’humain qui fait vivre sa culture d’entreprise et porte son développement en France, voire à l’international.

En guise de conclusion, les pistes exploratoires de la levée de fonds start-up démontrent que pour réussir, le développement et la mise en place d’un plan d’action méthodique est une action incontournable. Sur la base de son écosystème composé d’acteurs clés de la French Tech, Schoolab accompagne les startups pour accélérer la réussite de leurs projets de croissance.

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